Marseille se distingue par l’ampleur des inégalités sociales et culturelles. Mais est-ce le cas pour les violences ? La violence de la relégation sociale et spatiale des Quartiers Nord et Est explique-t-elle les formes particulières d’incivilités et les dérives d’une partie de la jeunesse dans l’économie informelle ? Les différentes formes de violence d’aujourd’hui sont-elles réellement supérieures à celles d’antan ? En quoi sont-elles légitimes auprès de leurs propres acteurs et leurs réseaux ? En ce moment de réflexion qui suit les odieux assassinats de Charlie et du supermarché casher de la Porte de Vincennes à Paris, que faire [...]