Jeunesse, le plus bel âge de la ville ! (19/11/2016)

friche-iii-010

Une matinée pour questionner les jeunesses dans la ville, et d’abord leur donner la parole ! Entre désir de s’installer et désir de brûler sa vie, pour ses habitants qui ne sont pas encore adultes ou à peine, la ville devient un espace à occuper pour arracher son autonomie, transgresser ou inventer sa manière d’habiter la Cité, et « faire » ce qu’il nous manque. Alors quelle place la ville donne à ses jeunesses, et surtout quelle place prennent-elles ? Des Tables de la Plaine à Nuit Debout, des Flamants à Saint-Mauront, de la Rouguière à la Pointe Rouge, elles s’expriment, s’émancipent, prennent des initiatives dans de nombreux domaines par le geste et le désir. Une matinée en partenariat avec le festival image de ville, où les expériences seront partagées, les colères comme les espoirs. Et tous les âges interrogés : au-delà des échanges, l’expérience sera partagée entre tous les jeunes de 16 ans à 77 ans !

Intervenants


  • La troupe du Théâtre La Cité, qui nous accueille
  • L’ARDL PACA, l’Association Régionale pour le Développement Local, avec Laurent Bielicki
  • Le Collectif ETC, avec Florent Chiapperro
  • Urban Prod, association de webtrotteurs des quartiers, avec Julien Coclet
  • Coexister, la clé pour vivre-ensemble
  • La cinéaste Natacha Samuel , autour de son prochain film tourné pendant le printemps social 2016 à Marseille, dans les assemblées populaires sur la place publique.

Compte-rendu en cours de réalisation… Un aperçu de la séance ici !


Jeunesse, passe et manque !

Ce que je retiens de ce débat, c’est un curieux tête à tête où chacun est surpris des perceptions et des attentes de l’autre. Des « vieux » qui se croyaient obsolètes et se révèlent pleins de riches expériences pour les « jeunes » qui eux, se sentent dépassés par l’espoir démesuré d’une transmutation du plomb néolibéral en or convivialiste grâce à leur pierre philosophale numérique ! La valorisation du mot « jeunesse » me parait recouvrir non pas un âge de la vie biologiquement défini mais des qualités sociales d’énergie, d’espoir en l’avenir  et d’ouverture sur l’altérité.  Ce qui est « vieux » c’est ce qui ressasse, se plaint et se résigne. Celui qui regarde son nombril tatoué de bleu en disant qu’il n’y a pas de futur peut bien avoir 20 ans : il est déjà vieux ! L’alchimie que nous sommes en train d’inventer ne s’embarrasse pas de technique fut elle numérique : elle façonne de l’imaginaire, cette géniale magie collective qui rassemble les humains, jeunes et vieux, dans la construction de leur avenir commun.

Bernard Organini

 




Il n'y a aucun commentaire

Ajoutez le vôtre