C’est bien l’idée partagée entre Philippe Foulquié, fondateur de la Friche Belle de Mai, et Patrick Lacoste avec Christian De Leusse, militants de l’association un Centre ville pour tous, que la ville et la culture avaient un destin lié qui a permis l’émergence de Pensons le Matin, conçu comme un espace de discussion et de réflexion de toutes les personnes concernées par les mutations urbaines et les risques de gentrification-ségrégation, la démocratie culturelle, et l’instrumentalisation des événements culturels.
Depuis juillet 2009, date du repas fondateur, le groupe s’est étoffé, l’audience s’est élargie à nombre d’acteurs sociaux et les actions de l’association Pensons le Matin se sont multipliées. Mais l’esprit et les valeurs restent les mêmes : autour d’une « collégiale » ouverte de 15 membres qui propose le programme de l’association, l’ensemble des membres est invité à être acteur de la réflexion et de l’action.
Retraitée depuis peu, conservatrice de bibliothèques, j’ai pu bouger grâce à mon métier : fonctions publiques territoriales ou d’Etat à Paris, Nevers ,Valence ,etc., Affaires étrangères au Moyen-Orient, Enseignement supérieur et recherche à Marseille (B.U. Saint-Charles). Et un jour il faut se poser : ce fut Marseille. Sinon j’aime le cinéma (surtout italien), le théâtre à Avignon, la poésie contemporaine engagée, le rugby à Toulon, Julio Cortazar, le jazz européen et l’architecture moderne.
Militant de la ville depuis toujours.
C’est au cours de ses études à l’Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg qu’il a co-fondé le Collectif Etc, association dans laquelle il évolue encore aujourd’hui et qui questionne la manière de construire une ville plus démocratique par le biais d’interventions dans l’espace public.
En parallèle, Florent est doctorant au laboratoire Projet[s] de l’ENS d’Architecture de Marseille-Luminy, avec comme de sujet de thèse : « Pratique matricielle et territorialisme convivial : comment refaire société par la production d’espaces communs ». L’objectif est notamment de porter un regard réflexif sur sa pratique au sein du Collectif Etc.
Il est aussi co-fondateur de la cabane d’édition Hyperville, dont la plateforme web regroupe différentes personnes portées par une envie de partage et un désir de se construire une culture commune sur les questions des dynamiques de groupes en prises à la ville.
Christian de Leusse a travaillé au conseil régional PACA pendant près de 30 ans sur les questions de politique de la ville en particulier. Militant associatif du social et de l’urbain (Centre social Belsunce, A3CI pour la création d’activités économiques par les jeunes des quartiers, Un Centre ville pour Tous) et militant LGBT.
En 2009, Claire Hofer a quitté Metz (en Lorraine), où elle dirigeait depuis 17 ans un atelier de communication d’utilité publique, pour s’installer à Marseille, avec le sentiment que si elle pouvait être utile au changement, c’est bien là qu’elle souhaitait le faire !
De 2011 à 2014 elle a animé la mission Participation des habitants et Communication des chantiers au Cabinet du Maire de Vitrolles.
Fin 2014, elle a repris son activité indépendante, intervenant auprès des collectivités, associations, bailleurs sociaux qui veulent s’engager dans l’implication collective des citoyens et des institutions publiques.
Elle enseigne au CNFPT (centre de formation de la Fonction publique) ainsi qu’à l’Université, à Aix et Nice, auprès de jeunes urbanistes et chargés de développement durable (Master 2).
Responsable associative, elle se revendique de l’Education populaire, militant pour la reconnaissance de la maîtrise d’usage dans les processus d’élaboration de projets de ville.
Je fais des films (en solo ou en duo) – des films qui parlent du travail, mais pas que… J’accompagne et fais connaître les films des autres – des films qui parlent de la ville et de notre monde désormais urbain – notamment à travers le festival Image de ville dont la dernière édition 2015. Et s’il fallait résumer ce mélange en une phrase, je choisirai, entre beaucoup d’autres, celle du philosophe Alain Badiou : « le cinéma prend en charge, rend visible, la part invisible du monde ».
Patrick Lacoste est urbaniste et économiste. Avant sa retraite, il était responsable du service Etudes, Observation et Prospective de la Région PACA. Il est membre fondateur de l’association pour le droit à la ville « Un Centre Ville Pour Tous » et du collectif « Pour la Ville – Pensons le Matin ».
Enseignant à l’Institut Régional du Travail Social.
Militant dans diverses associations citoyennes soucieuses de défendre et développer le bien commun.
Passionnée par la vie et le cinéma.
Retraité. Chargé de mission pour la politique de la ville.
Retraité. Économiste et sociologue de formation, a été chercheur en sciences sociales, puis a enseigné dans le secondaire et le supérieur. Il a également assuré les fonctions de directeur administratif et financier en entreprise.
Aujourd’hui, résidant à la Belle de Mai, il participe à divers collectifs d’habitants de ce quartier, dont les Brouettes de la Belle de Mai.
Co-responsable du Centre Culturel d’Argenteuil, puis administrateur de compagnies dramatiques indépendantes (Théâtre de l’Unité, la Grenette à Lyon, etc…), il devient responsable d’un organisme national voué aux Théâtres de Marionnettes (Paris) ; puis dirige le Festival de Théâtre de Marionnettes (Mougins 06).En 1987, il revient à Marseille pour y fonder le Théâtre Massalia, premier théâtre de Marionnettes en France, qu’il dirige jusqu’à fin 2011. En 1990, il fonde Système Friche Théâtre, et la Friche la Belle de Mai en 1992, qu’il dirige jusqu’en 2010-2011. Il est actuellement Conseiller Culturel auprès de Collectivités Locales et de compagnies indépendantes.
Retraité de l’Université [Physique]. Néo-marseillais depuis plus de vingt-cinq ans !
Les six années passées en Algérie et Tunisie, au sortir de l’université (dans les années 1970), ont été fondatrices.
Actif dans diverses associations, dont Noailles Ombres et Lumières.
Intervient sur l’ingénierie d’accompagnement et de la production de contenu éditorial et rédactionnel. Travaille sur les liens que tissent les champs artistiques et culturels avec les territoires sociaux, économiques et urbains. Chargé de cours à l’Université de Provence : Technique de communication écrite / médiation culturelle de l’art. Co-auteur de Nouveaux territoires de l’art (Éditions Sujet/Objet ; 2005). A participé à la rédaction d’Un Elu-Un artiste (Éditions de l’Entretemps ; 2006) Co-auteur de In Vivo – Lieux d’expérimentations du spectacle vivant (Éditions La Passe du Vent ; 2013)
Diplômée en sociologie, anthropologie et urbanisme, Nathalie Marteau a dirigé pendant 20 ans des établissements artistiques et culturels. Son appréhension du monde d’aujourd’hui et ses changements est issue d’une approche complexe et systémique particulièrement empruntée à Edgar Morin. Ayant croisé les secteurs du social, du culturel et de l’urbanisme et formée aux outils et méthodes de travail collaboratifs, elle défend une approche transversale et coopérative, que ce soit dans les milieux institutionnels, associatifs ou dans les expériences citoyennes dans lesquels elle est impliquée.
Je m’intéresse aux effets sociologiques de l’urbanisme et de l’architecture. Je défends un urbanisme vert, créant une diversité sociale et une vraie vie de quartier, à l’encontre des zones de fonction. Originaire de Berlin, j’ai vécu à Strasbourg, Reims, Lyon, Barcelone, Hanovre, Eindhoven (NL), Montpellier et Marseille. Revenue pour la troisième fois, je n’arrive pas me détacher de cette dernière, devenue mon chez moi, depuis les études, grâce aux gens ouverts, chaleureux et engagés, grâce à mon village, le Panier, puis au climat généreux et ce paysage urbain fait de strates historiques. Marseille m’a tellement inspirée qu’elle est devenue le sujet de mon travail : En 2012, j’ai créé « just Marseille ! », enseigne qui offre des balades urbaines, littéraires, sociologiques et historiques (années 1940) aux Marseillais et aux touristes, favorisant leur rencontre. Adepte des langues étrangères (Français, Anglais, Néerlandais, Espagnol), j’enseigne ma langue natale afin de transmettre la culture allemande, et j’aime les liens qui se créent dans cet échange. A côté de « Pensons le matin », je l’épanouie dans le collectif « Coordination patrimoines et créations des 2e et 3e arrondissements ».
www.patrimoinesetcreations23.blogspot.com
www.just-marseille.com
Artiste multimédia. Co-directeur du groupe Dunes.
Retraité des Universités [psychologie interculturelle]
Rédacteur en chef de la revue Faire Savoirs
Activateur de patrimoines
Concepteur de balades urbaines patrimoniales
Habitant de la Belle-de-Mai
Retraitée. Chargé de mission pour la politique de la ville.
Directeur du Centre Franco Allemand de Provence jusqu’en 2016.
www.cfaprovence.com/index.php/fr
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